Luz da liberal, e nobre arte da cavalleria
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Luz da liberal, e nobre arte da cavalleria

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ANDRADE, Manoel Carlos de.- Luz da liberal, e nobre arte da cavallaria, offerecida ao Senhor D. Joao Principe do Brazil, por Manoel Carlos de Andrade, Picador da Picaria Real de Sua Magestade Fidelissima.- Lisboa, Na Regia Officina Typographica (imprimerie royale), 1790.- in-folio du frontispice gravé, XXVI pages pour le titre imprimé et gravé, la dédicace de l’auteur au roi, la lettre au lecteur, la table, 454 pages de texte, un feuillet non chiffré d’errata et 93 planches gravées dont plusieurs doubles. Reliure portugaise de l’époque en veau brun marbré, dos à nerfs orné avec ses pièces de titre et de tomaison, tranches rouges.

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Première édition d’un des plus beaux livres d’équitation produits en Europe au XVIIIème siècle. Cet ouvrage exceptionnel est illustré d’un frontispice représentant le Roi du Brésil et de 93 belles planches dessinées par Silva, quelques-unes ont été gravées par lui-même, et les autres par Frois, Manuel Allegre, Luis F. Piedra et Martini, la planche 35 a été dessinée et gravée par Frois. Le texte est composé de deux parties divisées chacune en cinq livres dans lesquels l’auteur expose les procédés mis en pratique par D. Pedro de Alcantara e Menezes, Marquis de Marialva, général de cavalerie et écuyer, connu pour avoir su donner tout leur prestige au Manège Royal et au Haras Royal d’Alter do Chao. En ce qui concerne la doctrine équestre proprement dite, Manoel Carlos d’Andrade fait la synthèse des enseignements préconisés par les maîtres qui l’ont précédé, il a assimilé leur art et comme le souligne D. Diogo de Bragance, on peut se rendre compte de cet état de fait en suivant notamment l’application qu’il fait du travail sur le carré de La Broue, du travail sur le cercle de Newcastle et de l’épaule en dedans de La Guérinière. Bien que la position du cavalier d’Andrade soit différente de celui de La Guérinière, notamment au niveau de la longueur des étrivières et de la cambrure du rein, il n’en demeure pas moins que cette équitation portugaise s’inspire en droite ligne de l’école française du dix-huitième siècle et que l’on peut considérer, comme l’écrit D. Diego de Bragance que le Marquis de Marialva fut un écuyer portugais de l’Ecole Française.

            Très bel exemplaire dans sa première reliure indemne de toute restauration. Le frontispice présente une tache d’encre en marge supérieure ; uniquement circonscrite à celle-ci, elle n’affecte en rien la planche gravée. 

           

Toole Stott: 1744 - Huth: 56 - Wells: 235 - Torecillas: 25 - Anderhub: N° 7 du catalogue, fait partie des dix livres qui furent vendus les plus chers de la vente - absent de Curnieu et Quereuil.

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