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Les heures perdves d'vn cavalier françois
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Les heures perdves d'vn cavalier françois

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MENOU sieur de CHARNIZAY, René de.- Les Heures perdves d’vn cavalier francois. Reveües, corrigées, & augmentées par l’Avtevr. Dans lequel les esprits mélancoliques trouueront des remedes propres pour dissiper cette fascheuse humeur.- A Paris, Chez Estienne Mavcroy, 1662.- in-12 de 4 feuillets non chiffrés pour le titre, la dédicace de l’auteur A la belle que j’ayme signée R.D.M. pour René de Menou, la table, 400 pages. Vélin de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête, tranches roses.

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Cinquième édition selon l’historien du livre Louis Loviot qui en 1914, dans son étude consacrée à cet ouvrage, affirme que sur les cinq tirages parus entre 1615 et 1662, l’originale n’a été vue par aucun des spécialistes de son entourage et que seule celle de 1620, figure au catalogue des grandes bibliothèques de Paris. Paru de manière anonyme et avec pour seule piste les initiales R.D.M. placées en fin de dédicace, on s’est longtemps demandé qui pouvait bien être l’auteur de ces comtes libertins. Alerté par la mention du titre des termes d’un cavalier françois, l’historien Louis Loviot s’est orienté sur la piste des auteurs équestres et le nom de René de Menou de Charnizay lui est alors apparu comme une évidence. Issu d’une famille de Touraine, René de Menou voit le jour au château de Charnizay le dimanche 18 novembre 1578 à quatre heures du matin. Selon Loviot, ses parents consultent un astrologue qui leur déclare que leur fils sera un gaillard bien découplé, aimant les femmes, les chevaux, la chasse, la bonne chère et qu’il deviendra un personnage pourvu d’honneurs et de richesses. Nous savions qu’il aimait les chevaux, grâce à ce livre, nous apprenons désormais que, conformément à son horoscope, il aimait aussi les femmes. C’est en tout cas ce que laissent comprendre les trente histoires coquines qui composent ces Heures perdues d’un cavalier françois où il n’est question que d’amants, de maîtresses et de maris trompés. D’ailleurs Menou s’en explique clairement dans son introduction : dédicacées à celle qu’il souhaite séduire, il espère que la lecture de ces aventures libertines l’incitera à lui en faire goûter de semblables.

Très bel exemplaire de cette curiosité bibliophilique qui nous fait découvrir un des plus grands auteurs équestres sous un jour différent et très inattendu. Cachet de bibliothèque armorié au verso du titre provenant d’une collection allemande.

Louis Loviot.- Revue des livres anciens, tome I.- Paris, Fontemoing et Cie, 1914. Pages 360 à 368.

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