The farrier's and horseman's complete dictionary
WALLIS, Thomas.- The Farrier’s and Horseman’s complete Dictionary, containing the Art of Farriery in all its Branches, With whatever relates to the Manage and to the Knowledge, Breeding, Feeding, and Dieting of Horses, as delivered by the best Writers upon these Subjects.- London, W. Owen and E. Baker, 1775.- in-8 de vi pages pour le titre, la préface et 330 pages non numérotées. Veau granité de l’époque, dos lisse orné, coupes dorées, tranches roses.
Troisième édition d’un format légèrement supérieur aux deux premières de ce dictionnaire tenu en haute estime par les cavaliers anglais à l’époque. Celle-ci parait après la deuxième de Londres en 1764 et avant celles de Dublin en 1766 et à nouveau Londres en 1775. Dans ce livre l’auteur aborde de façon précise et détaillée tout ce qui touche à l’alimentation et aux soins du cheval mais aussi à son dressage, à son entraînement, sa ferrure, et son équipement. Dans sa préface, Wallis évoque l’évolution de la traditionnelle maréchalerie vers ce qui est en train de devenir la science vétérinaire et ce, grâce aux connaissances et au talent des Gibson, Bracken, Bartlet et Lafosse qui selon ses dires ont su traiter les affections des chevaux avec jugement et méthode ; contrairement aux Blundeville, Markham, Burdon, Solleysel et Guérinière, peu crédibles selon lui du fait qu’ils n’étaient ni chirurgiens ni médecins. Ces dictionnaires alors très en vogue au Royaume-Uni sont toujours un plaisir à consulter ; on y trouve instantanément les réponses aux questions posées et à ce titre, ils restent les meilleurs outils de recherche historique. Dans la description qu’il fait de ce dictionnaire, l’historien F. Smith juge celui-ci comme un travail parfaitement honnête et un bon résumé des pratiques vétérinaires de son temps.
Bel exemplaire en reliure d’époque avec un ex-libris manuscrit au titre ainsi libellé : Captn Tharp Roy(a)l H(or)se G(uar)ds – Blue. Né en Jamaïque, John Tharp (1769-1851) a servi dans les Blues comme cornette à partir de 1792 puis en tant que capitaine à partir de 1799. Il fut de toute évidence passionné de choses équestres comme en témoignent les remarques de son père qui dans sa correspondance avec son fils, lui reproche ses extravagances à ne vouloir monter que des chevaux de haut prix. Ex-libris imprimé de la collection équestre Billmyer-Conant. Toutes les éditions de cet auteur sont rares.
Wells : 8004 - Smith : II, 98 - Dingley : 652.