Xenophontis, philosophi et imperatoris clarissimi, quae exstant opera
XENOPHON et LEUNCLAVIUS, Johannes ou LÖWENKLAU, Johannes (traducteur).- Xenophontis, philosophi et imperatoris clarissimi, quae exstant opera, in dvos tomos divisa (…) Noua in super Adpendice sic illustrata, ut quam planissima deinceps eorum lectio sit futura : Opera Ioannis Leunclavii Amelburni…- Lvtetiae parisiorvm, Typis Regiis Societatem Graecarum Editionvm, 1625.- in-folio de 4 feuillets non chiffrés pour le titre, la table des œuvres, la lettre du traducteur, la dédicace, trois poèmes et épigrammes, un lexique, 1013 pages de texte, 100 pages numérotées par colonnes de 1016 à 1213 pour l’appendice, 35 feuillets non chiffrés pour l’index. Veau de l’époque, dos à nerfs orné, plats aux armes de la famille d’Orléans orné d’un semis de fleurs de lys.
Dernière édition dite définitive et la plus complète des œuvres de Xénophon données par Johannes Löwenklau (1533-1592) parmi lesquelles se trouvent ses deux textes majeurs sur le cheval : De Re Equestri connu en Français sous le titre De l’Equitation et De Magisterio Equitum traduit par Du Commandement de la Cavalerie. Ces deux textes de Xénophon consacrés au cheval sont d’une grande richesse historique et ses conseils sont le plus souvent étonnants de modernité et de justesse. Traduits à de multiples reprises depuis les débuts de l’imprimerie jusqu’à nos jours, ils ont fait l’objet de nombreux commentaires, tous unanimes sur le fait qu’ils sont les premiers textes complets et fiables de toute l’histoire de l’équitation occidentale. Le premier est ici présent à travers trois traductions différentes dont celle de Joachim Camerarius (1500-1574) érudit allemand qui enseigna le Grec et le deuxième en affiche deux dont celle de Leunclavius, principal traducteur et concepteur de ces œuvres complètes. Johannes Leunclavius, nom latinisé sur l’allemand Löwenklau fut un humaniste allemand à qui l’on doit la transcription de nombreux textes grecs en latin. Sa traduction de Xénophon est tenue en haute estime car elle se distingue des précédentes par sa fidélité et la qualité de sa langue. C’est à partir de celle-ci que travailleront la plupart des traducteurs qui suivront.
Bel exemplaire de cette édition rare dans une reliure de l’époque dont les plats montrent en leur centre le blason doré de France au lambel d’argent de la famille d’Orléans.
Mennessier : II, 661-663.