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La vraye cognoissance dv cheval, ses maladies et remèdes par I.I.D.E.M avec l'anatomie dv Rvini
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La vraye cognoissance dv cheval, ses maladies et remèdes par I.I.D.E.M avec l'anatomie dv Rvini

6 700,00 €
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JOURDIN, Jean.- A Paris, Chez Thomas de Ninville, ruë S. Iacques à la Renommée, au dessous de sainct Benoist, 1647.- in-folio du frontispice gravé daté de 1647, du titre imprimé, un feuillet non chiffré pour la lettre au lecteur et le privilège, 126 pages de texte, 15 feuillets non chiffrés de table et d’explication des figures, 64 planches en hors texte rassemblées en fin d’ouvrage. Reliure en vélin à rabats réalisée à partir d’une feuille d’antiphonaire du 16ème siècle, dos lisse, liens de cuir.

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Première édition qui contrairement à la suivante fut imprimée sur un très bon papier. Ce premier tirage est le seul avec ce titre car les suivantes s’intituleront Le parfait cavalier ou la vraye connoissance du Cheval. Celle-ci contient le beau titre frontispice gravé par Michel Dorigny signalé par le bibliographe Mennessier de La Lance mais que l’on ne verra plus dans la deuxième édition, et de façon très épisodique dans la troisième de 1667. Publié sans nom d’auteur et avec pour seule signature les initiales I. I. D. E. M. pour Jean Jourdain Docteur En Médecine, ce texte traite avant tout de la médecine des chevaux. Il aborde leurs races, leurs complexions et une suite de chapitres assez courts passe en revue les maladies identifiées à l’époque, et les moyens de les guérir en se référant à Ruellius et sa traduction des anciens hippiatres grecs dont Apsyrte. La seconde partie est un recueil de 64 planches gravées sur cuivre rassemblées en hors-texte à la fin de l’ouvrage. Celles-ci sont des copies fidèlement reproduites mais inversées de l’Anatomia del cavalo de Ruini, et ont assez souvent entretenu la croyance totalement erronée selon laquelle ce texte en était la version. En revanche, la qualité de dessin et de gravure des estampes supporte facilement la comparaison avec l’œuvre italienne, en particulier dans cet exemplaire où elles sont en premier tirage sur beau papier. Cette particularité mérite d’être signalée, car ce n’est pas toujours le cas, certains exemplaires présentant un papier roux, extrêmement fin et d’une conservation aléatoire. Dans sa lettre au lecteur, l’auteur (ou l’éditeur) en attribue clairement la paternité au Titien tres fameux Peintre de l’antiquité…

Bel exemplaire à grandes marges indemne de rousseurs dont les planches en tirage original sont d’excellente qualité. Ex libris manuscrit d’un certain Chalusset qui fut le premier possesseur de ce livre. Une note de sa main placée en première garde signale le décès du duc de Duras en 1704 et une autre en dernière garde faisant état de soins à un cheval est datée du mercredi 18 février 1699. Cette première édition est très rare.

  Mennessier: I, 696 - Huzard : III, 4293 - Curnieu : 75 ( sans le frontispice ) - Anderhub : 149 pour l’édition de 1655 ( sans le frontispice ) - Quereuil : 662 pour l’édition de 1655 ( sans le frontispice ) et 663 pour l’édition de 1667 ( sans le frontispice ) - Dejager : 180 ( sans le frontispice )

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